La Réserve fédérale américaine abaisse son taux directeur – qu’est-ce que cela signifie ?

Pour la première fois depuis environ neuf mois, la Réserve fédérale américaine (FED) a abaissé son taux directeur de 0,25 point de pourcentage. La fourchette cible se situe désormais entre 4,00 et 4,25 %. Cette décision, attendue par la plupart des analystes, constitue une réaction à l’affaiblissement du marché de l’emploi américain. L’assouplissement de la politique monétaire vise à stimuler les investissements, notamment dans le secteur immobilier. Pour le marché immobilier suisse, aucune conséquence immédiate n’est à prévoir, mais la FED reste un acteur de référence pour les banques centrales du monde entier.
La Réserve fédérale abaisse pour la première fois depuis neuf mois son taux directeur à 4,00–4,25 % – un signal à portée mondiale, mais sans effet direct sur le marché immobilier suisse.

Appels à une plus forte baisse des taux

Le président américain Donald Trump avait précédemment demandé une réduction plus importante. L’économiste Stephan Miran, allié de Trump, a également plaidé pour une mesure plus audacieuse au sein du comité de politique monétaire, mais n’a pas réussi à s’imposer. La majorité des douze membres votants a soutenu la réduction modérée de 0,25 point de pourcentage.

Le marché du travail, facteur clé

La décision a été motivée moins par des pressions politiques que par l’évolution du marché de l’emploi, en perte de vitesse depuis un certain temps. Avec la baisse des taux, la FED cherche à trouver un équilibre : d’une part, soutenir l’économie et en particulier l’emploi ; d’autre part, maîtriser l’inflation qui reste élevée.

Implications pour la Suisse

Cette décision ne devrait pas avoir d’effets directs sur les taux d’intérêt et le marché immobilier suisses. Néanmoins, le changement de politique de la banque centrale la plus influente au monde envoie un signal fort. La décision de la FED renforce l’impression qu’une phase mondiale de baisse des taux d’intérêt a commencé. Pour la Suisse, cela signifie que les hypothèques devraient rester attractives – un facteur qui pourrait continuer à soutenir la dynamique des prix sur le marché immobilier.

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Philemon
Gyger
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